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  • : Le Blog d'un jeune militant et élu d'Outreau (62)
  • : Je vous propose de m'accompagner dans mon parcours politique et d'y retrouver l'envie de s'investir
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Bienvenue

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog. J'ai créé celui-ci, afin de partager mon expérience de jeune miltant socialiste et d'élu à la commune d'Outreau. Trop souvent, il est dit que les jeunes ne s'intéressent plus à la politique. Je pense au contraire que la jeunesse se veut citoyenne, mais ses engagements prennent une forme différente. Les jeunes rêvent d'actions immédiates. Ils veulent pouvoir réellement s'engager et ne plus être uniquement des alibis.

Historien de formation, je souhaite vous faire partager mes recherches en histoire sociale.

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 22:01

 

GOURNAY Maurice (8 septembre 1885, Outreau ?-8/9 septembre 1943, Le Portel).

Né le 8 septembre 1885 à Outreau, il est le fils de Louis Marie Gournay et de Olive Bourgain. Il est l’époux de Germaine Eugénie Deléglise.

Employé de chemin fer à la compagnie du Nord, Maurice Gournay milite activement au sein du syndicat cheminot CGT de Boulogne-sur-Mer, et ce dès avant la Première Guerre mondiale. Il est choisi comme secrétaire de ce syndicat vers 1910. Elu trésorier de l’Union départementale en 1911, il conserve ce poste lors du congrès de réorganisation tenu à Boulogne, le 8 décembre 1918. A la tête de la liste du parti SFIO, il est élu maire d’Outreau, aux élections de décembre 1919.  Il succède à Léon Yeatman-Adam. Il est le premier maire SFIO d’Outreau et du Boulonnais. Il rejoint les rangs communistes dès 1921, ce qui le contraint à abandonner son poste de trésorier de l’Union départementale (UD), sous la pression des majoritaires. Mais en 1923, après un revirement spectaculaire, il réintègre la « vieille maison » et professe par la suite un anticommunisme résolu.

Toutefois, pendant ces quelques années au sein de la SFIC, Ernest Desclève a pris la direction de la section socialiste et celui-ci entend bien le rester. En 1925, c'est Ernest Desclève qui est désigné pour conduire la liste SFIO aux municipales. Maurice Gournay n'apparaît même plus sur la liste socialiste. 

Après avoir dirigé la commune pendant six ans, Maurice Gournay quitte la vie politique. Il semble alors qu'il quitte Outreau pour s'installer au Portel.

Maurice Gournay réapparaît durant l'Occupation. Abel Lombard, qui met en place sur le Boulonnais, l'Organisation Civile et Militaire, lui confie la direction de la section OCM d'Outreau-Le Portel. Gournay fait alors un travail de renseignement remarquable. Il appartient à ce qu'il convient d'appeler les FFI (Même si le nom générique est donné en 1944, il est repris dans les FFI morts pour la France sur le monument du Portel).

Mais, Maurice Gournay meurt, rue de l’amiral Courbet, au Portel, sous les bombardements des 8 et 9 septembre 1943. Pour le remplacer à la tête de section OCM d'Outreau - Le Portel, Abel Lombard fait appel à Paul Pruvot.

Il est déclaré Mort pour la France par décision du secrétariat général aux Anciens Combattants et victimes de Guerre, en date du 30 novembre 1945.

DSCN5098

                                       Plaque sur le monument aux morts de Le Portel 

 

DSCN5100                                                Plaque sur le monument aux morts de Le Portel

 

 

 

Sources : Arch. Nat ; F7/13611 L’Humanité, 15 décembre 1918 Arch. dép. du PdC M 175 M 2372, M 2506 Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (sous la direction de J. Maitron), Les Editions ouvrières, tome 30, p. 194.

Sébastien CHOCHOIS, Raymond Splingard (1912-1995), Le Socialisme en action, Mémoire de maîtrise, Université du Littoral Côte d’Opale, 1998

Sébastien CHOCHOIS, La fédération socialiste du Pas-de-Calais durant l’entre-deux-guerres, Mémoire de DEA, Université du Littoral Côte d’Opale, 2004

André-Georges Vasseur, L'espion du nord (biographie d'Abel Lombard), Edtions Dilane, 1978.

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 20:56
Le conseil municipal d'Outreau issu des élections des 14 mars 1971.
numérisation0006
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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 10:40

Pantigny 2

Pantigny 3

Pantigny 4

Nord Matin, 27 mai 1945 (Photos Pascal Bernard)

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 10:03
  Paul Pruvost nait le 13 mars 1898. Comptable, il est domicilié à Outreau. Il est l'époux de Marguerite Parenty. En 1940, Paul Pruvost vient en aide aux Anglais qui tentent d'échapper à la captivité. Il leur trouve des asiles, assure leur ravitaillement pendant quelques mois. Il peut produire à ce sujet des attestations d'Anglais.
  M. Pruvost entre dans l'O.C.M. au printemps 1943 et il se signale par une grande activité dans le service d'espionnage. Il donne asile à Vérité (Abel Lombard), chef régional, traqué par la Gestapo, et lui sert d'agent de liaison pour lui permettre de continuer sa tâche.
  Pendant les années d'occupation, M. Pruvost s'applique à fournir des fausses cartes d'identité, soit aux Anglais pourchassés en 1940, soit aux requis réfractaires, soit aux membres de la Résistance recherchés par la Gestapo.
 

Lors de la  libération, le 4 septembre, jours de l'arrivée des canadiens à Neufchâtel où il est évacué, Paul Pruvost se met à la disposition des libérateurs, fait des patrouilles en compagnies de quelques FFI  et ramène un certain nombre de prisonniers.

Il est inhumé dans le cimetière d'Outreau (partie ancienne, entrée rue Firmin Blondeel)


Sources :

René Lesage

Vasseur André Georges, L'espion qui venait du nord.  

 
 
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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 10:02

En cours

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 21:43

Dans le conseil municipal, élu en 1919, se retrouve un grand nombre d'employés des Chemins de fer de la Compagnie du Nord et des Aciéries. Maurice Gournay, qui alors le secrétaire de la section socialiste et le trésorier de l'Union locale des cheminots, est la tête de file incontestée des socialistes d'Outreau. Il recueille le plus de voix, assez loin devant ses colistiers.

 

Noms Prénoms

Date de naissance

Profession

Voix obtenues

Gournay Maurice

 

7 septembre 1885

Mécanicien

624

Magnier Aristide

20 septembre 1888

Mécanicien

581

Dage Alexandre

1er octobre 1874

Ouvrier d’usine

579

Demely Arthur

5 mars 1887

Forgeron

579

Deligny Jules

7 septembre 1878

Mécanicien

570

Duburquoy Jules

27 aout 1893

Tourneur

569

Bréfort Auguste

5 aout 1874

Mécanicien

568

Desclève Ernest

 

1er octobre 1888

Chauffeur

567

Patin Joseph

20 février 1876

Chauffeur

565

Tassart Jules

1er janvier 1882

Employé au chemin de fer

565

Martin Louis

10 janvier 1880

Mouleur

562

Leriche Georges

7 mai 1881

Mécanicien

560

Dufour Jules

22 avril 1887

Cantonnier

559

Hy Albert

3 juin 1880

Brigad. Chaudronnier

557

Agasse Eugène

24 mars 1882

Ajusteur

556

Paindavoine Léon

25 juillet 1877

Mécanicien

552

Saint-Georges Victor

24 avril 1879

Mouleur

541

Taquet Pierre

1er janvier 1881

Mouleur

541

Braure Jules

19 septembre 1862

Cultivateur

110 (Equihen)

Bouquet Jean-Baptiste

2 décembre 1885

Ouvrier d’usine

65 (Equihen)

Bécart Albert

9 juin 1884

Ouvrier d’usine

64 (Equihen)

Ledoux Jules

12 avril 1890

Ouvrier d’usine

63 (Equihen)

Magrit Albert

6 janvier 1890

Ouvrier d’usine

63 (Equihen)

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 19:41

Petite info pour mes amis passionnés d'histoire locale : les Archives départementales du Pas-de-Calais ont commencé à mettre en ligne nombre de documents (tables décennales, recensement de population, registres-matricules, plans cadastraux...).
Ils pourront retrouver, notamment, le plan cadastral de 1813, avec une résolution assez exceptionnel. Pour accéder au site :
http://www.archinoe.net/cg62/accueil.php

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 14:08

Trente six ans après sa disparition, Raymond Splingard décide de rendre hommage à André Pantigny. Cité à l'ordre de la Nation, pour son travail de résistant et son suprême sacrifice, André Pantigny est, certes, entré dans l'histoire de l'épopée fabuleuse de la résistance, mais son souvenir s'est estompé dans la mémoire des hommes d'aujourd'hui.
Raymond Splingard choisit la "Journée nationale 80 de la déportation" pour donner à la rue d'Equihen, le nom d'André Pantigny et honorer, ainsi, en compagnie de M. Mignot, sous-préfet de Boulogne, Touati, commissaire principal de police à Boulogne, Philippe Wetzel, secrétaire général de la mairie d'Outreau et MM. les présidents des associations patriotiques locales (UNC, UFAC, ACPG, Cols Bleus, déportés), la mémoire de l'ancien secrétaire général de la fédération socialiste du Pas-de-Calais.
Très émouvante, la cérémonie s'inscrit parmi celles prévues dans la commune en ce jour d'hommage aux déportés. emmenés par les sociétaires de la musique municipale, le cortège officiel, parti de l'hôtel de ville, s'arrêta un temps devant le monument aux morts où une gerbe est déposée. Raymond Splingard et le cortège se dirige ensuite vers l'entreé de la rue Pantigny. Après avoir dévoilé la plaque, qui indique désormais aux passants le nouveau nom donné à une artère particulièrement fréquentée, M. Splingard s'attache, en mots simples, mais justes, à retracer la figure d'André Pantigny.


Biographie d'André Pantigny


Qui était André Pantigny ?
C'est le 4 décembre 1944, dans une baraque du camp de Gross Rosen, en Haute Silésie, pendant que ses amis du Bassin minier fêtent la Sainte Barbe, qu'André Pantigny, à bout de force, s'éteint.


Dix-sept mois de tortures et de souffrances, endurées avec courage, prennnent fin pour lui. Et ainsi s'achève, à 44 ans, la vie d'un instituteur, enfant d'Oignies, et celle d'un héros, résistant dès la première heure, livré à la Gestapo, par les autorités vichyssoises, le 12 juillet 1943.
André Pantigny devient, après la Grande Guerre, instituteur. Il rejoint la SFIO, où il devient un des militants les plus actifs. En 1930, il prend la tête de la fédération SFIO du Pas-de-Calais, et remplace Raoul Evrard. 
André Pantigny a 39 ans lorsque la guerre éclate. Résistant de la première heure, il est d'abord membre du mouvement Voix du Nord, avant de rejoindre, en 1943, Libération Nord, dont il devient le chef départemental. En contact avec Pierre Brossolette, Jean-Baptiste Lebas, il a dans la résistance une activité multiforme : renseignements sur les mouvements de troupe, sabotage et, surtout, coordination des différents groupes de résistance. Il siège à l'assemblée consultative d'Alger. Il est arrêté, en 1943, pour être livré à la Gestapo. Il est six mois plus tard, déporté à Anvers, puis à Cologne, à Gross Strellitz et, enfin, à Gross Rosen, où il succombe à bout de force. A titre posthume, il reçoit, après la libération, les plus hautes distinctions nationales.



Sépulture d'André Pantigy à Oignies

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 11:50

Ce dimanche 8 mars à 15h30, l'Orchestre des Jeunes, avec la participation des classes de piano et de violon de l'Ecole Municipale de Musique, se produira dans le cadre d'un concert au Centre Phénix d'Outreau

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 10:00

Le sympathique professeur d'orgue de l'Ecole de Musique Communautaire (Conservatoire à Rayonnement Départemantal du Boulonnais) se produira ce dimanche 8 mars à la cathédrale de Boulogne-sur-Mer à 16 heures. Cet organiste renommé offrira toutes les recettes au Restos du Coeur.

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